Une célèbre organisation antispéciste américaine, dont le nom suggère que ses militants ne manquent pas d’air, vient de se rappeler à notre bon souvenir.
Petit flashback, en 2015 un ami anglo-saxon nous fait suivre un article du Dailymail (dont voici le lien, pas vraiment adapté à une ouverture dans un cadre professionnel ✋ ), qui relatait les mésaventures d’un Australien, éleveur de moutons de son état. Il s’était vu reproché par cette organisation ultra militante d’avoir « mal parlé aux moutons qu’il tondait sur sa propriété ». Oui, oui vous avez bien lu, « mal parlé ». Évidemment, quand votre vie ne ressemble pas à un conte de fée version hollywoodienne avec des lapins qui causent avec des biches, cela peut étonner un peu. Un « enquêteur » de l’ONG antispéciste avait secrètement filmé la scène et l’organisation s’était plainte auprès du RSPCA (équivalent de la SPA), qui avait lancé une enquête.
Ken, notre éleveur australien, avait alors exprimé sobrement son étonnement à la radio : « La plainte suggérait que les moutons comprenaient l’anglais » avant d’ajouter qu’il ne savait pas que l’on pouvait offenser des moutons avec un « langage grossier » et qu’ « Aucun ne s’en était plaint jusqu’à présent ».
Tout cela avait heureusement tourné court. On pourrait se dire qu’après tout les Australiens, du fait de leur position sous le globe, marchent littéralement sur la tête, mais l’organisation en question est américaine, et on la retrouve partout dans le monde… y compris en France. Et les Australiens sont aujourd’hui un exemple à suivre … comme vous le découvrirez dans cet article sur notre site.
Avance rapide en 2021 et un autre ami bien intentionné nous fait suivre ce tweet, tout aussi étrange que les « moutons insultés » :
En substance, ce tweet indique qu’insulter quelqu’un en utilisant des noms d’oiseaux (ou tout autre animal) n’est pas bien du tout (non non), car cela « dégrade les animaux en leur conférant des défauts humains » (sic)
Donc plus de métaphores animalières du genre « il mange comme un porc », « poule mouillée* » et autre « ce type est un serpent ». J’ai bien tenté d’expliquer cela à mon chat pour avoir son avis, mais en réponse je n’ai eu droit qu’à son plus beau regard « Croquettes ? », ce qui me laisse penser qu’il n’a pas totalement percuté non plus ?
Comme vous pouvez l’imaginer, cette logique n’a pas manqué d’amuser les twittos, qui ont répondu avec humour…
De nôtre côté, nous angoissons déjà un peu à l’idée de la prochaine « alerte » à propos de cette organisation ?
Ps : *Des poules, même mouillées, restent très dignes. Par contre il faut les sécher rapidement (surtout les plumes du ventre) tout particulièrement en hiver !