En 2025, les États-Unis font face à une sévère crise sur le marché des œufs, transformant cet aliment universel en un symbole des tensions économiques.
L’épidémie de grippe aviaire aux US a entraîné l’abattage massif de poules pondeuses, provoquant une pénurie d’œufs et une flambée des prix, atteignant jusqu’à 11,99 dollars la douzaine dans certaines régions.
Les supermarchés imposent des limites d’achat strictes, tandis que les consommateurs cherchent des alternatives moins coûteuses pour s’adapter à cette nouvelle réalité économique.
Des chaînes de restaurants comme Waffle House répercutent l’augmentation des coûts en appliquant un supplément par œuf dans leurs menus, illustrant l’ampleur de la perturbation dans la chaîne alimentaire.
Selon le Département de l’Agriculture américain, les prix pourraient encore augmenter de 20 % en 2025, mettant en lumière les vulnérabilités du système d’approvisionnement américain face à de telles crises sanitaires. Cette crise, qui dépasse la simple problématique alimentaire, est devenue un enjeu économique et politique majeur, qui a influencé le discours des candidats à la présidence des Etats-Unis.
En France, si nous sommes confrontés à certains des défis que rencontrent les Etats-Unis (comme l’influenza aviaire hautement pathogène), nous sommes mieux préparés, avec une culture vaccinale bien établie et un premier retour d’expérience concluant, grâce à la vaccination contre l’IAHP des palmipèdes gras. Le dynamisme de la filière française, première en Europe, la grande diversité des modes d’élevage, la traçabilité rigoureuse (marquage) de la production, le respect des règles de biosécurité, sont autant d’arguments à même de rassurer les consommateurs français sur la capacité de notre filière à répondre présent, sur ce sujet comme sur les autres.
Pour plus d’information, vous pouvez consulter l’excellent article d’ Anne-Fleur Andrleau pour 20 Minutes :