Peut-on faire une omelette sans casser des œufs ?

Un décret vient de trancher – façon nœud gordien – en répondant à la question : désormais l’usage de la dénomination « omelette » sera interdit pour tout ce qui n’en est pas… et c’est une excellente nouvelle pour les consommateurs !

Terminés les petits arrangements avec la vérité que l’on commençait à voir fleurir dans les rayons de nos supermarchés, un œuf est bien un œuf et si ce n’est pas fait avec, et bien cela devra porter un autre nom !

Pareil pour toutes les dénominations traditionnellement dédiées aux produits d’origine animale, qui leur resteront strictement réservées, comme par exemple les blancs d’œuf, l’omelette, la crème anglaise, l’île flottante, la mayonnaise, etc.

La très grande majorité des Français (80%) n’a jamais eu l’intention de remplacer les œufs par des substituts à base de végétaux. Ils ont de bonnes raisons pour cela : ils estiment à 88% que l’œuf est riche en vitamines et oligoéléments, à 86% que sa consommation régulière contribue à une alimentation saine et équilibrée. A ceci s’ajoute un bon rapport qualité/prix pour 89%, ce qui en fait la protéine animale la moins chère du marché pour 84% des personnes interrogées (Enquête CSA réalisée du 26 au 28 avril 2022).

C’est sûr que de se faire « un substitut végétal texturé ovoïde » au plat, cela va faire nettement moins envie, mais ce sera plus honnête : plus de tromperie sur la marchandise cette fois.

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