Nous suivons avec intérêt le travail de Jocelyne Porcher (vous ne la connaissez pas encore ?) et nous voulions nous faire l’écho d’un de ses dossiers, paru il y a peu.
En substance, l’évolution des pratiques alimentaires et les préoccupations croissantes concernant le bien-être animal ont donné naissance à de nouvelles alternatives à la viande conventionnelle. Parmi celles-ci, la viande cultivée, également appelée viande in vitro, qui suscite un intérêt grandissant ainsi que de nombreuses inquiétudes. En effet, cette « innovation » soulève des questions éthiques complexes. Le dossier de Jocelyne Porcher explore les enjeux moraux entourant la viande cultivée et propose une réflexion approfondie sur son impact sur les relations humain-animal.
Les relations humain-animal : préservation ou rupture ?
L’élevage traditionnel a permis le développement de relations étroites entre les éleveurs et les animaux. La viande cultivée remet en question ces liens en « remplaçant le travail vivant des humains et des animaux par le travail mort des machines » . Il est donc crucial de se demander si cette technologie préserve ces relations et respecte la valeur des interactions entre humains et animaux.
Conséquences environnementales et dimensions socioculturelles
Outre les considérations purement éthiques, les conséquences environnementales et les dimensions socioculturelles liées à la viande cultivée sont à prendre en compte. Cette technologie est souvent présentée comme une solution miracle pour réduire l’impact environnemental de l’élevage conventionnel, mais des études récentes démontrent exactement l’inverse. A ceci s’ajoutent de potentielles répercussions socioculturelles délétères, notamment pour les communautés rurales qui dépendent de l’élevage…
Le dossier de Jocelyne Porcher vise à approfondir cette réflexion, en examinant sans concession les différents aspects de cette technologie.
Vous le retrouverez en intégralité ci-après, en plein écran si le vous le souhaitez (icône 4 flèches dans la liseuse ci-dessous ) :
nss230036Ce dossier est diffusé ici dans le cadre du creative commons CC BY 4.O , vous pouvez également le retrouver en ligne ici : https://doi.org/10.1051/nss/2023036 .
