Enfin un peu de clarté !

Il semblerait que d’un côté un vent nouveau souffle sur les prétoires, tandis que par ailleurs la proximité entre le militantisme animal et certains journalistes se révèle au grand jour.

Tout d’abord un jugement qui va ENFIN dans le sens des éleveurs, et même plus largement, du bon sens. Un tribunal s’est rappelé ce qu’était la violation de propriété privée. L’instance a condamné une association antispéciste à retirer ses vidéos (et ses photos) tournées illégalement dans un élevage de poules pondeuses. Et dans la foulée à dédommager l’éleveur à hauteur de 3000 € et à publier cette décision de justice dans 3 médias nationaux (environ 4500 € !)

L’éleveur dénonçait depuis longtemps la « mise en scène » orchestrée par les animalistes.  

L’association antispéciste envisage de faire appel, notre éleveur n’est malheureusement pas près « d’oublier cet épisode » comme il l’appelle de ses vœux dans une interview au Parisien.

Tandis que la justice donnait raison à un éleveur, le site Arrêt sur Image – « seul site français de critique des médias, qui soit à la fois indépendant et fabriqué par des journalistes professionnels.le.s.» – s’intéresse à la confusion des genres entretenue par les organisations animalistes et certains journalistes.

Ce reportage très fouillé et bien documenté ne surprendra pas les éleveurs et les filières : nous savons depuis longtemps que certains des articles qui nous accablent sont dictés par les associations qui s’opposent à l’élevage.

Le premier article de cette série donne le ton et s’intéresse à la mise à mort de la déontologie par certains médias très connus quand ils s’associent avec l’organisation antispéciste la plus connue en France.

Des titres de presse prestigieux sont cités, et on y découvre que cette ONG écrit pour le compte de certains journalistes des « papiers » prêts à être publiés (on pourrait même parler de publi-rédactionnels), évidemment à charge, et qui sont ensuite diffusés et portés par les titres de presse.

Le deuxième article de la série montre comment des « journalistes » sont en fait des militants très actifs de cette organisation, et qu’ils relaient avec diligence les messages de l’association animaliste vers les sites web orientés « news vidéo » les plus visités en France. L’un de ces sites a généré 20 milliards de vues vidéo en 2020, et l’autre « que » 2,6 milliards de vues. Vous avez certainement vu une interview d’Emmanuel Macron sur l’un de ces sites… Très orientés « jeunes adultes » ces espaces d’information façonnent la pensée des Français, c’est clairement du pain béni pour la propagande des animalistes.

Est-ce une fatalité ?

Non, car Arrêt sur Images cite les noms de journalistes qui refusent la manipulation, ce que cette organisation semble prendre assez mal.  

Nous ne citons jamais le nom de ces organisations sur Parole Aux Eleveurs (on ne va pas leur faire de la pub en plus !), mais là, il s’agit vraiment de la plus connue de toutes !

Pour retrouver la première partie du reportage cliquez ici, pour la deuxième partie c’est là. Arrêt sur Image ne vit que grâce aux abonnements, nous vous invitons à y souscrire, comme nous l’avons fait à Parole aux Eleveurs.

La semaine dernière s’était terminée sur la note amère de la fin – au moins partielle – de Demeter, cette semaine c’est une note d’espoir : une prise de conscience semble aujourd’hui possible.

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